Economie

Economie 

par Jean-Pierre Riou (Contrepoints) 23 janv., 2024
« C’est notamment la raison pour laquelle l’agence des réseaux allemands (Bundesnetzagentur) vient d’interdire en décembre dernier toute fermeture de centrale à charbon jusqu’à avril 2031. »
Une analyse intéressante de la politique énergétique européenne et de des contradictions ! 
A lire dans Contrepoints :
par Matteo Saby (IFRAP) 21 juil., 2023
Etat des lieux réalisé par l'IFRAP d'un système connuconnu pour sa grande générosité ... et sa grande complexité
https://www.ifrap.org/budget-et-fiscalite/etrangers-en-situation-reguliere-les-conditions-pour-touch...
par Daniel Lacalle 27 oct., 2022
Analyse intéressante des origines de la crise énergétique à laquelle nous devons faire face.

"Le marché n’est pas toujours parfait, mais l’intervention du gouvernement est toujours imparfaite."

A lire sur le site du média "Contrepoints" :
par Christian Saint-Etienne 02 juil., 2022

Tribune passionnante de Christian Saint-Etienne qui nous propose un certain nombre de mesures qui pourraient servir de base à un contrat de coalition entre différentes formations politiques. A lire dans L'Opinion :

https://www.lopinion.fr/economie/industrie-ecole-defense-trois-priorites-pour-le-quinquennat-par-chr...



par Manon Malhère 16 janv., 2022
Un rapport sévère sur le RSA de la Cour des Comptes : 


La Cour des comptes estime que le dispositif, qui coûte 15 milliards par an, n'est pas un tremplin vers l'emploi.

L'évaluation est sévère. Instauré il y a plus de dix ans, le revenu de solidarité active (RSA) n'a pas réussi à jouer son rôle de tremplin vers un emploi alors même que son coût total pour l'État se chiffre à pas moins de 15 milliards d'euros par an. Un échec qui compromet «  la promesse centrale du dispositif de faire des revenus du travail le principal rempart contre la pauvreté » , déplore la Cour des comptes dans un rapport publié jeudi et qui constitue la première évaluation de ce dispositif depuis son instauration, il y a plus de dix ans. Pire, les sages de la rue Cambon avertissent qu' « à défaut d'un enga­gement fort de l'ensemble des acteurs, le RSA risque d'évoluer, pour un nombre croissant de personnes, vers une simple allocation de survie, marquant l'échec des ambitions affichées en 2008 lors de sa création ».

Créé durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy pour se substituer au revenu minimum d'insertion (RMI), le RSA a certes eu « deux mérites majeurs » , nuance le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici. Première avancée : le dispositif, qui concerne quelque 2 millions de foyers, permet de lutter contre la « grande pauvreté » en procurant aux bénéficiaires une rémunération minimale. La cour souligne néanmoins que 46% d'entre eux vivent toujours sous le seuil de pauvreté monétaire (60% du revenu médian, soit 1 063 euros par mois pour une personne célibataire), et que seulement 70% des personnes ciblées ont réellement recours à l'allocation, « ce qui laisse subsister des situations de précarité et d'exclusion ».

Quant à l'autre effet positif, les sages constatent que le RSA incite davantage que le RMI à reprendre une activité au lieu de renoncer au travail. Le dispositif prévoit que lorsqu'un bénéficiaire trouve un emploi, une partie seulement des revenus générés soit déduit de son allocation RSA. Avec ce « mécanisme d'intéressement » , qui constitue « l'innovation majeure » du RSA, un bénéficiaire a ainsi intérêt à travailler dans la plupart des situations car il gagnera davantage que s'il n'a pas d'activité.

Seulement voilà, en dépit de cette incitation au retour au travail, l'accès des allocataires à un emploi reste toujours « très difficile » , fustigent les sages. Les chiffres sont, sur ce point fondamental, accablants. Le taux de retour à une activité professionnelle des personnes touchant le RSA est inférieur à la moyenne des demandeurs d'emploi. En outre, sept ans après être sortis du RSA, 34% des bénéficiaires seulement ont trouvé activité professionnelle et 11% ont décroché un emploi stable.

À rebours de l'idée de palier vers l'emploi mise en avant lors de sa création, le RSA est d'abord, et de plus en plus, vu par ses bénéficiaires et par ceux qui les accompagnent comme un revenu minimum

La Cour des comptes.

En clair, « la promesse du RSA n'est pas tenue pour les deux tiers de ses bénéficiaires » , constate la Cour des comptes. Sans compter qu'un certain nombre d'anciens allocataires reviennent au RSA après en être sortis. « À rebours de l'idée de palier vers l'emploi mise en avant lors de sa création, le RSA est d'abord, et de plus en plus, vu par ses bénéficiaires et par ceux qui les accompagnent comme un revenu minimum » , constate la Cour des comptes.

L'institution se montre en particulier virulente sur l'accompagnement des allocataires, effectué par Pôle emploi ou les départements, qui comporte des « dysfonctionnements majeurs » et de « graves lacunes » avec, notamment, de trop faibles actions ­d'insertion professionnelle. Plus alarmant encore, 40 % des allocataires ne disposent pas d'un contrat d'accompagnement, qui est pourtant obligatoire.

« L'accompagnement est la première composante du RSA qui doit être améliorée  », estime Pierre Moscovici. Et pas question de ­rallonger encore plus la facture qui pèse déjà très lourd sur les finances de l'État. « lI il y a un certain nombre de faiblesses identifiées. La hausse des dépenses publiques n'est pas le premier levier à activer » , insiste par ailleurs le président.

Dans leurs recommandations, les sages proposent, notamment, de s'attaquer à la qualité de l'orientation des bénéficiaires en procédant à des diagnostics plus complets et en améliorant le suivi des parcours ou encore de mieux cibler les actions d'insertion professionnelle. Autant dire un vaste programme…

Voilà qui donne en tout cas de quoi réfléchir, alors qu'Emmanuel Macron remet sur la table, à moins de trois mois de l'élection présidentielle, l'idée d'une fusion du RSA, de la prime d'activité et des APL (logement), qui sont très complexes et peu lisibles. En 2019, le gouvernement avait d'ailleurs lancé le projet, arrêté depuis, de fusionner toutes les aides sociales en créant un revenu universel d'activité (RUA).



par Alain Mathieu (Contrepoints) 09 janv., 2022

"Jean-Pierre Farandou, le pdg de la SNCF a déclaré : « C’est le moment de réinventer le modèle TGV. »

La situation de la SNCF n’est pas brillante : des grèves à répétition, 14 milliards d’euros par an de subventions payées par les contribuables, une dette gigantesque , dont 63 % repris par les contribuables (soit 2200 euros pour chaque contribuable à l’impôt sur le revenu), des retards fréquents, des TER remplis à 25 %, etc. Pourquoi Jean-Pierre Farandou ne réinventerait-il pas la SNCF, en s’inspirant de l’exemple du Japon, de l’Italie, du Royaume-Uni ?"


Passionnante tribune sur notre quasi monopole ferroviaire national, aux performances si déplorables, à lire dans Contrepoints :
par Général Bertrand Soubelet 27 nov., 2021
"L'État Français est devenu une « machine administrative » qui maltraite les entrepreneurs, selon Bertrand Soubelet, général de gendarmerie (2S) et vice-président du parti Objectif-France . En cause : une absence de stratégie pertinente pour protéger notre outil industriel et nos entreprises innovantes."

Une réflexion intéressante sur les stratégies à déployer pour défendre nos entreprises :


par Michel Negynas (dans Contrepoints) 02 oct., 2021
Le discours de nos soit disant écologistes se heurte aujourd'hui à la réalité. Et à défaut de bien comprendre ses avantages écologiques, c'est peut être le portefeuille (suite aux augmentations en cours des prix du gaz et de l'électricité) qui va éclairer le regards du grand public sur les intérêts de l’énergie nucléaire.
Une analyse très pertinente du débat à lire dans Contrepoints :

par Gabriel Collardey 10 juil., 2021
Un des enjeu de la transition énergétique est de convaincre nos concitoyens d'utiliser des transports plus efficients et moins polluants. Mais comment les convaincre quand ils sont pris systématiquement en otage par des syndicats corporatismes ? Le fret ferroviaire permettrai d'éviter des milliers de camions sur nos routes mais il a été tout bonnement sabordé en France. Le transport de passager au lieu de se développer en contribuant à réduire nos émissions de CO2 est en train de péricliter à son tour.
D’un point de vue constitutionnel, le droit de grève est garanti par le préambule de la constitution de 1946 à l’alinéa 7. Il dispose que « le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le règlementent ». Or l’arsenal législatif sur la question est presque inexistant, et le droit de grève est donc en France quasi sans limite.
Gabriel Collardey partage sur le site de l'IREF (Institut de Recherches Économiques et Fiscale) un plaidoyer pour un encadrement du droit de grève, et pour distinguer les notions degrève professionnelle et de grève politique, cette dernière étantinterdite au Royaume-Uni, en Allemagne et dans la plupart des pays européens.

par Claire Juillet, agricultrice 06 févr., 2021

Claire juillet est agricultrice en Saône et Loire à l’Earl du Paquier (élevage bovins allaitants, porcs plein air, maraîchage, agriculture biologique). Elle adresse ici un message “nécessaire” au photographe dont le discours à charge contre une certaine agriculture est devenu inacceptable :

http://www.lagri.fr/tribune-quand-une-agricultrice-ecrit-a-yann-arthus-bertrand

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