Une tribune publiée le 24 Septembre qui trouve définitivement sa réponse 2 semaines plus tard avec l'installation d'un campement sauvage sous le métro Stalingrad, dans le XIXe arrondissement de Paris par ces même migrants !
La France n'accueillera-t-elle aucun migrant de Lampedusa, comme l'affirme Darmanin ?
LA VÉRIFICATION – Le ministre de l'Intérieur a expliqué en revanche que la France accepterait les «réfugiés politiques».
« La France veut une position de fermeté ». Depuis l'arrivée de 9000 clandestins en deux jours sur la petite île italienne de Lampedusa, au large des côtes tunisiennes, le ministre de l'Intérieur français affiche plus que jamais sa volonté de lutter contre l'immigration clandestine. Lundi dernier sur Cnews et Europe 1, mardi sur le plateau du journal de 20 heures de TF1, jeudi sur BFMTV... « La France n'accueillera pas de migrants présents à Lampedusa », a martelé tout le long de la semaine Gérald Darmanin tout en affirmant, après une rencontre à Rome avec son homologue italien, que la France aiderait l’Italie à tenir sa frontière.
« Si les personnes n'ont pas l'asile, elles doivent être renvoyées immédiatement », a-t-il aussi affirmé, précisant que les réfugiés politiques, en revanche, seraient accueillis conformément au « devoir de la France ». L’hexagone a-t-il seulement les capacités de refuser sur son territoire les migrants arrivés à Lampedusa ?
En théorie, selon le règlement de Dublin, dont la troisième formule est entrée en vigueur en 2013, c'est à l'Italie qu'il reviendrait d'étudier la demande d'asile des 9000 migrants de Lampedusa en tant que pays d'arrivée. Mais depuis les premières grandes vagues migratoires de 2015-2016 et l’intensification des flux, les principaux pays d’arrivée, Italie en tête, ne veulent plus - et ne peuvent plus - assumer l’accueil et l’enregistrement des migrants nouvellement venus. Résultat : les migrants échappent à la surveillance des autorités administratives et rejoignent clandestinement les pays du nord de l’Europe, généralement en ligne de mire.
« Les migrants vont arriver à la frontière franco-italienne dans les jours qui viennent, exactement comme quand, en 2015, la Grèce a laissé passer des milliers de migrants qui voulaient se rendre en Allemagne », explique Damien Simonneau, maître de conférences en science politique à l’Inalco. D’autant plus que 60% des personnes arrivées à Lampedusa, selon Gérald Darmanin lui-même, sont francophones et privilégient donc logiquement la France.
« Le ministère de l’Intérieur a renforcé les moyens, notamment à Menton pour essayer d’intercepter et de renvoyer, mais même avec ces renforts, les Alpes sont poreuses », assure de son côté Patrick Stefanini, conseiller d'État honoraire, et ancien directeur de campagne de la candidate LR Valérie Pécresse à l’élection présidentielle.
«Réfugiés politiques»
À ce manque cruel de moyens, une directive de la Cour de justice de l’Union européenne vient de conclure, dans un arrêt publié jeudi, que la France ne pouvait procéder au refoulement vers un pays voisin d’un ressortissant étranger entré irrégulièrement sur son territoire. En effet, ce dernier doit bénéficier, selon la directive européenne dite « retour », d’un délai pour quitter volontairement le territoire.
Surtout, Gérald Darmanin a évoqué l’accueil, si ce n’est des migrants de Lampedusa, des « réfugiés politiques ». Or cette catégorie n’existe pas telle quelle, mais procède d’un examen de la demande d’asile. Encore une fois, « tout dépend de ce que les Italiens décident de faire : vont-ils envoyer les migrants dans des centres fermés à Lampedusa et en Sicile en attendant le traitement de leur demande ? Vont-ils les renvoyer ? Ou les laisser passer ? », ajoute Damien Simonneau.
En attendant l'entrée en vigueur, au niveau européen, du pacte asile et immigration qui prévoit notamment une relocalisation obligatoire des demandeurs d'asile dans les États membres, l'Italie ne peut compter que sur le bon vouloir, au cas par cas, de ses voisins européens pour absorber les arrivées en masse. En ce sens, l'Union européenne a adopté en 2022 un mécanisme de solidarité volontaire pour relocaliser les demandeurs d’asile. Depuis Lampedusa dimanche dernier, Ursula von der Leyen a d'ailleurs exhorté les pays européens à utiliser ce dispositif. Mais d’après les données de l’Agence européenne pour l’asile, seulement 1160 personnes ont ainsi été relocalisées en 2022, dont 1043 en Allemagne, qui a précisé par ailleurs depuis cet été refuser désormais les migrants venus d’Italie.
Sans mécanisme de relocalisation ni de volonté italienne de garder les migrants aux frontières extérieures de l’Union, la France va nécessairement devoir absorber une partie des récentes arrivées. « Le ministre a raison d'affirmer cette posture de principe. Est-ce qu'il a les moyens de la mettre en œuvre ? Non », commente Patrick Stefanini. «Ses propos s'inscrivent dans une stratégie politique assumée pour marquer des points dans l'électorat de droite », analyse pour sa part Damien Simonneau.
Un discours aussi détonant qu'il fait couler d'encre. Dès les premiers mots, le ton est donné ; Pierre Brochand estime que « de tous les défis qu'affronte notre pays, l'immigration est le seul qui menace la paix civile et, à ce titre, j'y vois un préalable à tous les autres » , et dont il juge l’impact « globalement négatif ».
Son intervention est divisée en trois parties : “d’où venons-nous ?”, “Où en sommes-nous ?” et “Où allons-nous ?”
Cette tribune est accessible pour les abonnés sur le site du Figaro, ou en libre accès pour tous sur le site "Tribune juive"Les attaques contre les forces de l’ordre se sont multipliées ces derniers mois.
De nombreux facteurs sont à l’œuvre chez une part croissante de ceux qui vivent en France qui expliquent cette tendance : inaptitude à comprendre le concept d’intérêt général, quand ce n’est pas tout simplement la volonté de ne pas y souscrire ; éducation lacunaire des jeunes générations ; relativisme des valeurs qui rend la violence physique acceptable et indifférencie les représentants de l’Etat; perte d’autorité de l’Etat ; laxisme judiciaire.
Pour une partie grandissante de la population qui vit en France, le pacte social sur lequel repose notre société n’a plus rien de sacré et ceux qui l’incarnent n’ont donc aucun statut à part. Parmi ceux qui l’incarnent, les forces de l’ordre sont celles qui représentent l’Etat que l’on ne veut plus voir –quand on ne veut pas explicitement le détruire. De plus, ce sont celles qui s’interposent entre les délinquants et leurs méfaits. Elles sont donc les première visées par ceux qui s’abandonnent à l’ensauvagement.
Pourtant la solidité, l’effectivité, l’efficacité de nos forces de l’ordre sont un élément essentiel de notre démocratie : partout où elles ne sont plus en situation de jouer leur rôle, la démocratie recule : l’opprimé n’a plus d’appui, le faible n’est plus protégé contre la brutalité du fort, celui qui travaille ne peut plus faire valoir les résultats de son mérite, et le droit ne vaut plus. Enfin, le sentiment d’injustice, puissant moteur des communautarismes, s’y développe, chez ceux de nos concitoyens qui s’astreignent à respecter à la loi et qui constatent que d’autres s’en exemptent sans que quiconque les contraigne à jouer le jeu collectif. L’affaissement de la puissance de frappe des forces de l’ordre, dans un vieux pays démocratique rongé par les communautarismes comme la France, est un coup de plus porté à la justice sociale et au respect de chacun de nos concitoyens.
La capacité des forces de l’ordre à accomplir leur mission est certes une question de moyens, mais d’abord et surtout une question de volonté politique : le respect que la population leur accorde contribue de façon significative à leur aptitude à faire valoir leur autorité. Ce respect se crée d’abord et avant tout au sommet de l’Etat.
Le sommet de l’Etat doit créer les conditions pour que nos forces de l’ordre soient respectées comme elles le méritent et comme notre démocratie le requiert. Il doit non seulement prendre leur défense a priori et de façon systématique, sauf si des abus sont prouvés ; il doit ensuite mettre fin au relativisme ambiant qui, en sapant les piliers sur lesquels sont fondés notre société, en détruit les valeurs.
Tout ne se vaut pas : gagner de l’argent en vendant de la drogue ne vaut pas gagner de l’argent en contribuant au développement de la société ; régler un différend par la violence ne vaut pas régler un différend dans le respect de nos lois ; aider un migrant illégal à enfreindre nos lois ne vaut pas aider une personne dans le besoin qui s’est toujours conformée au respect de nos lois.
Le président de la République a un rôle important à jouer pour passer ce message. Il doit adopter des positions fermes, claires et conformes à la ligne fixée par nos lois : par exemple, il doit clairement dire qu’un immigrant illégal est un immigrant illégal. Ce n’est pas parce qu’une poigné d’agités a décidé d’aider des immigrants illégaux à enfreindre la loi et à entrer illégalement sur notre territoire, et ce n’est pas parce que ces agités trouvent dans certains médias plus d’échos que ceux qui veulent faire respecter la loi, que les forces de l’ordre ne doivent pas faire appliquer la loi. Un criminel est un criminel et il doit appliquer sa peine. Ce n’est pas parce que la justice décide, pour de nombreuses raisons dont certaines teintées d’idéologie, qu’un criminel ne doit pas appliquer sa peine, que le criminel n’a pas commis de crime.
Notre prochain président de la République aura pour premier devoir de mettre fin à dix ans d’un discours présidentiel qui, par son ambigüité, son manque de courage, et sa soumission aux idéologies dominantes, aura terriblement accéléré la dépossession par les forces de l’ordre de l’autorité dont elles devraient jouir. Son discours devra sans ambigüité mettre fin à la repentance, à la tolérance pour les actes illégaux, au laxisme, aux critiques sur les valeurs et sur l’identité de notre nation. Il devra clairement affirmer que la mission des forces de l’ordre est essentielle au développement harmonieux de notre société.
Nicolas Bonleux
Nous y voilà enfin, à ce fameux discours sur l'islamisme et la défense de la laïcité attendu depuis si longtemps ! Ne gâchons pas notre plaisir : alors que depuis 2012, la situation ne cesse de se dégrader, nous pouvons nous réjouir que le sujet soit enfin abordé et qu'Emmanuel Macron ait le courage de parler de manière claire des dangers spécifiques de l'islamisme :
"Ce à quoi nous devons nous attaquer, c'est le séparatisme islamiste. C'est le cœur du sujet"
... même si sur la forme, parler de "séparatisme islamique", c'est déjà un peu édulcorer les choses !
Pour autant, on peut s'inquiéter à la vue des mesures
envisagées. Peut-on sérieusement croire que le développement de l'enseignement de
la langue arabe va nous aider à lutter contre l'islamisme, alors que cela
aurait plutôt tendance à l'aider à étendre son influence. Pour bien le
comprendre, il est indispensable de relire la " Stratégie de l’Action
Islamique Culturelle à l’extérieur du Monde islamique
", texte tout à fait
officiel qui a été cosigné par l'ensemble des états membres de l'OCI,
(Organisation de la Coopération Islamique, organisme constituée des 57 principaux pays
musulmans de la planète) en 2000. Il y est expliqué de manière très
claire que le développement de l'enseignement de l'arabe est un des piliers du
développement de la charia en Europe. Il est évoqué en particulier l'objectif d'obtenir
la "généralisation de cet enseignement en considérant la langue arabe
comme outil de consolidation de l’identité civilisationnelle". Nous y
sommes ! Le bon sens et la bonne compréhension de l'utilisation de la langue
arabe devrait nous amener bien au contraire à interdire par exemple les prêches
en arabe.
De même, on va faire signer aux associations "un contrat de respect des valeurs de la République". Ce type de charte existe déjà à l'école publique, et tout le monde s'accorde à dire ça ne résout rien ... Concernant les associations, tant que certains politiques (y compris à droite) auront la faiblesse de distribuer de l'argent public en subventions aux "grands frères" pour des raisons électoralistes, le problème restera totalement inchangé.
Par ailleurs, si effectivement on veut lutter spécifiquement contre l'islamisme, pourquoi toutes ces mesures finalement très générales, et en particulier contre tout ce qui touche à la liberté de l'enseignement et au fait que ce sont les seuls parents qui sont responsables de l'éducation de leur enfants ? On annonce donc que les écoles hors contrats (bien plus souvent catholiques que musulmanes) seront soumises à "un encadrement renforcé", et que l'école à la maison (que beaucoup de mères de famille utilisent pour des raisons qui n'ont absolument rien à voir avec un quelconque "séparatisme") sera pour ainsi dire désormais interdite. Finalement, ne s'agirait il pas de sauver envers et contre tout, et "quel qu'en soit le prix", le naufrage de l'éducation nationale ?
Pour finir, on pourrait se demander si cette nouvelle loi, qui vient s'empiler sur tout le reste, va vraiment permettre d'améliorer les choses, ou au contraire de les complexifier encore un peu plus ! N'a-t-on pas déjà en place tout l'arsenal législatif qui devrait nous permettre de lutter contre l'islamisme si on en avait vraiment la volonté ? Pourquoi trop souvent n'est il pas appliqué ? Et en quoi cette nouvelle loi serait-elle mieux appliquée que les précédentes ? Quand on envisage par exemple de "donner la possibilité" aux préfets d'appliquer telle ou telle mesure administrative (sans aucune automaticité, ils pourront faire interdire par exemple des menus différenciés ou des horaires différents pour les hommes et les femmes à la piscine), auront ils vraiment le courage et les moyens sécuritaires pour appliquer ce type de mesures alors qu'ils n'osent pas aujourd'hui la plupart du temps faire appliquer les décisions d'expulsion ? Bref, en attendant d'avoir le texte final de la loi, il reste beaucoup de questions qui peuvent nous laisser dubitatif face à ce beau numéro de communication !
Le pédopsychiatre et psychanalyste Maurice Berger analyse l’origine de
la montée des violences en France et propose des mesures fortes pour
endiguer ce phénomène. Il rappelle en particulier l'importance de l'éducation familiale et relativise au contraire les paramètres psychosociaux.
A lire sur le site du Figaro Vox :